C’est parce que dans leur marketing, ils mettent en avant l’étiquette « congolais » ou « africain ».
– Le premier réseau social « congolais ou africain »
– Le premier moteur de recherche « congolais ou africain »
– Le téléphone « congolais »
– Le WhatsApp congolais, le Facebook congolais, le Google congolais
Il y en a eu beaucoup, mais aujourd’hui, ils sont oubliés.
C’est bien, mais tant que la marque Congo ou Afrique n’inspire pas confiance d’abord à nous, les locaux, comment peut-on toucher les autres avec ce message ? Puisque nous-mêmes n’y croyons pas.
Un produit qui veut être populaire ou international doit éviter certains clichés, surtout dans le secteur de la technologie où il n’y a pas vraiment de frontières.
Combien d’entre nous savent que Spotify est suédois ? Qui sait que Telegram est russe, Deezer est français ? Il y a des endroits où lorsque tu te présentes, les gens se méfient de toi, non pas parce que tu es mauvais, mais parce qu’ils n’ont pas confiance en l’endroit d’où tu viens. C’est ce qui se passe dans ce genre de marché.
Je ne pense pas que Mark Zuckerberg, en popularisant Facebook, se limitait aux États-Unis. Le message était clair : « Connecting People », sans distinction. Nous avons tous utilisé TikTok avant de savoir qu’il était chinois.
Le plus important est que ton produit apporte une plus-value à vos clients et s’adapte dans les différentes réalités du marché.
Le message marketing compte, le nom du produit compte aussi et doit refléter la vision du projet.
Gradiel MATONDO – Marketeur Digital, Social Media Manager & Copywriter